Villeneuve de Marsan : Thomas Dufau sort en triomphe devant son public

Oreille pour César Jimenez (vidéo).GALERIE PHOTOS
Villeneuve_Thomas Dufau-camino

Thomas Dufau est originaire du Frèche, petite commune situé à 8km des arènes de Villeneuve de Marsan. Thomas est donc l’enfant du pays, l’idole de toute une commune. Quand il torée dans les alentours, tout le monde se déplace. Le modeste club taurin de Villeneuve le soutient depuis ses débuts. Habitué à l’organisation de novilladas, ils se serrent les coudes depuis 2011 pour continuer à faire évoluer le petit devant ses amis. Thomas n’avait jamais eu la chance de sortir à hombros (sauf erreur) depuis qu’il est matador de toros. (1 oreille en 2011, 2012 et 2014, 2 oreilles en 2013 mais il n’était pas sorti sur les épaules). Hier malgré les décevants toros de Jean Louis Darré, il a triomphé pour le bonheur de son public. 8/10ème d’arène sous un temps couvert.

Les toros de Camino de Santiago et le 1er de l’Astarac de présentation moyenne (deuxième et troisième aux cornes très abimées voire douteuse pour le second) ont été juste monopiqué, manquant de force et sans fond. Meilleur le cinquième noble et avec du fond.

César Jimenez (silence et 1 oreille) n’a pas démérité, il toréa avec calme, douceur, sans geste brusque. Il fait parti des rares toreros qui toréent avec l’épée de mort directement. Après l’estocade, aucune intervention des peons. Aucun geste de trop même si parfois son placement resta parfois distant. Après sa belle prestation à Eauze, il confirme son bon moment.

Thomas Dufau (silence après avis et 2 oreilles) montra sa détermination en recevant son premier adversaire, doté d’une très vilaine corne gauche, par une larga de rodillas. Le vilain toro se défend sur place et reste incertain, il attrapa Thomas, déchirant seulement le pantalon. Thomas resta volontaire avant de connaître des lacunes aux aciers. Face au noble cinquième, il livra une bonne partition, qu’il débuta au centre par une cambiada puis enchainant avec des séries rythmées. Il sut arrêter cette fois-ci la faena au bon moment et logea une entière d’effet rapide qui libéra le public.

Jimenez Fortes (silence après avis et silence après avis) le miraculé de Madrid hérita du pire lot mais comme à son habitude montra beaucoup de sang froid. Il reçut une voltereta en voulant poser les banderilles et se montra peu habile avec les palos. Il resta fidèle à sa tauromachie, engagée et exposée mais fera trop durer ses faenas. Face à l’ultime noble mais très faible, il livra quelques bons muletazos templés mais sans liaison à cause de la fragilité de son adversaire.

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