Parentis en Born : « fracaso » ganadero et novilleros pour la première novillada

Tarde de silences à vite oublier. GALERIE PHOTOS

Parentis-Aguadulce2019

La féria du novillo de Parentis en Born fête cette année son centenaire. Ce samedi après midi, ce n’était malheureusement pas le bon jour pour faire découvrir la tauromachie à un américain. Il est rare de voir aussi peu de contenu digne d’intérêt. Au menu du repas, des novillos sans moteur ni race, des novilleros dépassés et manquant de bagages techniques, saupoudré par des cuadrillas absentes et des picadors maladroits…Bref une après midi sans. De plus, le comportement parfois agaçant des bandas comme Los Calientes pour le public qui l’entoure ne doit pas être irrespectueux des hommes en piste durant les faenas. 2/3 d’arène environ sous un ciel nuageux.  

Les novillos d’Aguadulce et du second fer de José Maria Aristrain de la Cruz (1er et 5ème), d’origine Carlos Nuñez, de bonne présentation malgré quelques cornes abîmées, furent décevants, compliqués mais juste de force et sans race.

Aquilino Giron (silence et silence après avis) fut prudent et absent de la lidia face à son premier adversaire qui alla seul à trois reprises à la cavalerie en faisant chuter l’équipage malgré un manque de force des antérieurs. Il resta en dessous des possibilités face au quatrième qui frappa fort les planches à sa sortie. Le novillo fit illusion quelques instants sur la première série avant de s’éteindre rapidement.

Emilio Silvera (silence et silence après 2 avis) ne s’engagea pas face au second. Il fut pourtant appliqué dans la lidia, où il prit le temps de placer son adversaire face à la cavalerie. Le novillo se défendit et Silvera ne parvint pas à lier les passes. Face au cinquième, le meilleur du lot, qui montra de la noblesse mais sans jamais mettre la tête dans la muleta, il essaya mais fut désordonné et accroché.

Hector Gutierrez (silence et sifflets après 2 avis) le jeune mexicain fut d’abord prudent face au troisième avant de connaître une terrible prise de panique, où il se fit peur dès la première passe. Il recula sans cesse et le novillo s’avisa de plus en plus. Il trébucha même de panique avant de conclure tant bien que mal malgré l’appui d’Aquilino Giron venu l’aider en chef de lidia.

Une tarde à oublier, demain il fera jour…

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