Nîmes – lundi 10 juin : déception pour le final avec les toros de Victorino Martin

Unique vuelta pour Octavio Chacon (vidéo)

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Photo et CR : Thierry Rippol (Toreria.net pour vuelta)

La cause essentiellement aux toros de Victorino Martín qui n’avaient en commun avec ceux de septembre dernier, que le nom. Ni la présentation et encore moins la caste… Pour ainsi dire rien aux piques et la même chose au dernier tiers et avec un manque évident de forces… Seule la maitrise de la lidia d’O.  Chacón aura permit de voir quelques séquences non dénuées d’intérêt, R. Pinar montrant son courage face à l’avisé quinto tandis que P. Moral avait laissé le sien à Los Palacios…

Pst: L. Burgoa, 2/3 d’arènes sous un ciel variable. Cinq toros de Victorino et un sobrero d’El Torero, 2eme bis, qui n’apporta rien à l’affaire. Salut des banderilleros Víctor Martínez et Ángel Otero au 5eme

Octavio Chacón (Silence après avis et vuelta après avis) Fade et trop juste de forces, s’agenouillant plusieurs fois, le 1er se laissa faire dans le leurre d’O. Chacon qui le conduit à sa guise essentiellement à droite avant de s’embrouiller grave avec l’épée. 100% droitière fut sa seconde faena devant un toro court qui l’avertit plusieurs fois et devant lequel il confirma sa maitrise avec une muleta poderosa. L’épée fut longue d’effet et nécessita l’usage du descabello.

Rubén Pinar (Silence et salut) Renvoyé au corral pour boiterie, le second n’en n’avait apparemment pas envie… Après de longues tentatives il accepta et Ruben Pinar se retrouva devant un sobrero d’El Torero qui n’avait pas grand-chose à offrir, et comme le Ruben ne fut pas d’un grand cru…. Mal piqué, le faible cinquième se montra très vite court et avisé, touchant même l’albaceteño au mollet qui resta sous la menace et à force d’insister, finit par lui soutirer deux séries droitières plus que méritoires. Après un ultime avertissement et peu en confiance, il tua en quatre chapitres.

José Moral Fernandez « Pepe Moral » (Silence et pitos) De peu de charges, le 3eme s’arrêtait à mi parcours à droite, vif et félin à gauche comme on le vit sur une petite pincée. Pepe n’ayant pas le Moral au beau fixe, ne trouva pas de solution avant de tuer en deux fois, la 1ere à la sauvette. Le sévillan écouta une bronca pour ne pas avoir voulu voir le dernier, pas véritablement un enfant de chœur. Le Moral dans les zapatillas, Pepe abrégea en trois tentatives sous l’ire du public… Et qui le lui fit encore savoir lorsqu’il quitta les arènes….

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