Juan Bautista coupe la seule oreille (Vidéo)
Photo et CR : Toreria.net pour Vuelta
Tout d’abord il y aura ce vent violent qui perturbera, plus encore sur la fin, cette corrida d’ouverture. Des toros de Victorino Martin, formant un lot très desigual physiquement et très compliqué en général, meilleur le second et surtout le cinquième. Ils prirent correctement leurs deux piques légères vu leur manque de forces sauf le 6°, piqué une seule fois. Deux toreros aux abonnés absents, Juan Bautista fébrile et dans un certain doute et Ivan Fandiño toujours pas remis moralement de son échec madrilène. On en retiendra le tercio de piques de « Bonbonero » à charge de Paco Maria, les banderilles de Morenito d’Arles qui saluera sur ce même toro et l’estocade de Jean-Baptiste, toujours au 5° qui lui vaudra une petite oreille…. Arènes pleines, soleil et fort Mistral. Le deuxième trophée souvenir « Jacques Monnier » fut remis à Francisco Maria, de la cuadrilla de Juan Bautista pour ses piques au cinquième toro.
Juan Bautista (silence, ovation après avis et 1 oreille) touchera en premier un vilain toro, volumineux et brocho de catégorie et qui sera l’alimaña de l’année, comme seul le sorcier de Galapagar peut en présenter. Rien à en tirer donc et peu en confiance, l’arlésien s’embrouillera avec l’épée. Son second sera mieux physiquement et moralement bien que loin d’être évident. Apres deux piques bien prises, la seconde après réflexion et cite avec le castoreño de Puchano, JB ira à la bagarre face à un adversaire qui réduira bien vite ses possibilités, plus compliqué encore à gauche, et comme l’homme doutera, bien vite tout se diluera. Bien dans le type de la maison, le cinquième sera le meilleur de la course. Il ira trois fois au cheval, de plus en plus loin, la 3° avec la pique retournée et prendra avec entrain la muleta lors d’un excellent début de faena de la part de Juan Bautista. Mais le passage sur la corne gauche, le vent qui redoubla et un torero peu inspiré et sur la défensive feront que tout retombera dans l’a peu près ou presque, l’estocade à recibir et un superbe descabello feront sortir des mouchoirs blancs sur les gradins.
Ivan Fandiño (ovation après avis, silence et silence) aura beaucoup de mal pour tuer ses trois toros, signe de son manque flagrant de confiance. Avec son premier doté d’un fond de noblesse il signera deux superbes series de la main droite avant d’insister pour corriger la gauche plus réticente. Il aguantera fort lors des derniers enchainements droitiers, particulièrement temples avant d’échouer avec l’épée. Il recevra le 4°, typé maison par deux largas à genoux et s’apercevra bien vite qu’il avait à faire à un félin se retournant vite avec des intentions peu claires et se décomposant rapidement. Il insistera sur le mauvais coté gauche et liera quelques séries méritoires sur l’autre bord avant de douter fort avec les armes. Il ne pourra se racheter avec le dernier, quasi invalide qui s’agenouillera sans cesse et qui a droite sera un vrai démon. Il devra composer par naturelles mais le vent ne lui facilitera pas la tache loin s’en faut et de nouveau il s’emmêlera les pinceaux avec l’épée….
CR : Toreria.net
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