Garlin : les novillos de Pedraza de Yeltes déçoivent après la remise des prix

Dorian Canton sort a hombros. GALERIE PHOTOS

garlin-Dorian Canton-2019

Les années se suivent et ne se ressemblent pas à Garlin. Après le triomphe de la saison passée, les novillos de Pedraza de Yeltes n’ont pas été à la hauteur des attentes du public. Les gradins étaient remplis totalement affichant le No Hay Billetes. Une récompense pour tous les bénévoles qui œuvrent sans relâche pour cette journée. A l’issue du paseo, les critiques taurins et les clubs taurins Paul Ricard du Sud Ouest ont remis leur prix de meilleure novillada de la temporada 2018 au ganadero Luis Uranga. Il est dommage de remettre ces prix avant une course plutôt que pendant une soirée hivernale.

Lors de la fiesta campera matinale, c’est Manuel Diosleguarde qui fut sélectionné au détriment d’Hector Gutierrez pour la novillada de la tarde face à deux bons novillos de Pedraza de Yeltes avec beaucoup de caste.

Les six novillos de la tarde ne furent pas à la hauteur de leurs frères du matin. Sérieux de trapio, haut et long mais juste d’armures pour les premiers. Ils furent plutôt discrets au cheval malgré le fait de s’élancer sans se faire prier, nobles et juste de force les deux premiers, les meilleurs de la tarde, les suivant restèrent sans fond ni caste.

Dorian Canton (vuelta et 2 oreilles) le local de l’étape soutenu par un nombreux public a montré une certaine maturité pour la première novillada de la saison. Toutes ses sorties seront importantes et regardées jusqu’au 27 juillet, date de son alternative. Le premier novillo hésita et s’arrêta avant d’entrer dans le peto dans lequel il poussa peu car juste de force. Le béarnais servit une faena sérieuse, posée et douce face à un adversaire noble mais court de charge. Il logea une entière basse au second essai et dut se contenter d’une simple vuelta. Face au quatrième, sans grande qualité, qui se défendit sur place, il fut appliqué mais sans transmission. Après une épée, certes en place, il reçut, sans raison valable, deux oreilles de la présidence qui furent très protestées dans les gradins. 

Manuel Diosleguarde (1 oreille et silence après avis) montra de l’envie et de l’application dans sa lidia face au second qui s’abîma la corne droite à sa sortie puis qui tenta un saut sur le burladero. Il fut généreux mais sa faena fut irrégulière. Après un bon début droitier, il perdit ensuite du terrain en prenant la corne gauche. Le final fut plus brouillon mais qui ne l’empêcha pas de couper le premier trophée de la tarde. Le cinquième s’élança de loin au cheval mais sortit aussi vite qu’il n’y partit. Manuel ne put dominer son adversaire qui chargeait de façon désordonné et avec mansedumbre.

Alejandro Mora (1 oreille et palmas après 2 avis) le triomphateur de l’an passé revenait dans le béarn avec envie. Face au troisième compliqué à fixer et plus violent que brave au cheval, il servit quelques détails sans parvenir à s’imposer face à un opposant sans classe et combativité. Mais la classe du torero séduit le public qui lui offrira une petite oreille avec une entière efficace. Face au dernier, bien fait, mais sans bravoure et qui ne se livra pas, le neveu de Juan Mora toréa avec beaucoup de classe personnelle et d’élégance, séduisant de nouveau les aficionados. Sa faena fut valeureuse mais manquant de liaison par la faute du novillo tardo. Il fut long avec les armes et coucha son adversaire sur le gong.

Le prix mis au jeu au meilleur picador fut attribué au français Jean Loup Aillet.

Dorian Canton reçut le prix du triomphateur.

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