Beaucaire : retour sur la novillada avec l’aficion taurine beaucairoise

Quand l’aficion dépasse la raison financière

Beaucaire-novillada2020

Communiqué de l’Aficion taurine beaucairoise :

« BEAUCAIRE 26 Juillet 2020 : date historique,

Alors que la France taurine est en état végétatif depuis Novembre 2019, Beaucaire déjà berceau de la course camarguaise devient, l’instant d’un Week end, le centre mondial de la tauromachie.

On nous a beaucoup remerciés dimanche soir avant et après la course. D’abord pour avoir organisé peut-être la seule novillada torista de l’année et bien sûr, à la fin, pour le résultat.

Nous travaillons pour l’aficion, pour la tauromachie et notre ville, même si nous savons qu’à Beaucaire pour les résultats financiers 2+2 font 3. Cette année la bodega ne fonctionnant pas, c’est dans notre réserve que nous allons combler le déficit. Nous pouvons le faire et c’est par aficion que nous le faisons.

Du Sud-Ouest, de Ceret, de Villa Seca de la Sagra, de Barcelone, de VALENCIA de VIC………. La carte taurine était représentée même si l’aficion locale (Arles Nimes) nous a encore boudé. 960 entrées (30 de mieux qu’en 2019) c’est maigre. Tant pis pour les absents, ils ont eu tort.

La marque ATB déposée depuis 6 ans a été enfin adoubée. C’est la novillada référence qui nous manqué, celle ou les novillos sortent avec force et caste, brave ou manso mais avec beaucoup de personnalité.

Nous sommes fiers d’avoir sorti les Conde de la CORTE de l’oubli. Quand une ganaderia historique comme celle la fête ses 100 ans et qu’aucun professionnel taurin ne daigne, ne serais ce que passer à la finca, histoire de…vous comprendrez notre aversion pour ces gens-là. Merci à Augustin et Guillermo LOPEZ pour leurs persévérances. Que les années de travail vous récompensent un jour.

Les Dolores AGUIRRE sont une référence quoiqu’on en dise. Ils peuvent décevoir comme tous les élevages mais lorsque les planètes sont alignées tout devient possible, réalisable et même plus. Des galops à traverser la piste pour s’encastrer sur le cheval, des poussés de tracteur en mettant les reins jusqu’à la chute finale, de la noblesse vive…et les spectateurs sur les gradins qui peinent à la croire. Oui le toro de combat existe encore. Les AGUIRRE nous l’ont prouvé.

Coté novilleros nous attendions Francisco MONTERO, il a été au rendez-vous. Novillero dans l’âme, compétiteur forcené, théâtral, vaillant. Nous espérons le revoir très bientôt.

Info aux professionnels : nous aurions dû payer les picadors et banderilleros avec une décote de 25% sur les salaires de base (charte signée par les syndicats de la profession). Au vu de la très forte novillada, l’ATB n’a pas tenu compte de cet accord est a payé à 100% des salaires et charges sociales.

MERCI À TOUS ! »

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