Bayonne : Sébastien Castella survole la tarde et sort par la grande porte

M. Diosleguarde vainqueur des NSP. Vidéo et GALERIE PHOTOS
Bayonne-Castella-Banuelos

La féria de l’atlantique s’est terminée par le succès incontestable de Sébastien Castella qui surclassa ses adversaires et ses compagnons de cartel. Malgré un ciel nuageux et quelques gouttes de pluie durant la troisième toro, l’éclaircie fut amenée en piste par le biterrois. L’enthousiasme du public bayonnais, malgré la lourde défaite de l’aviron bayonnais, a fait légèrement gonfler le résultat comptable durant la féria. ¾ d’arène.

Les toros d’Antonio Bañuelos, de présentation correcte mais plus faible que ceux de la veille, eurent des comportements variés mais plutôt décevants hormis le bon cinquième, numéro 59, « Velloson » crédité d’une vuelta posthume.

Antonio Ferrera (silence après 2 avis et sifflets) fut dans un jour sans, absent, et décevant. Il reçut le premier toro de la tarde, bas et léger, par des véroniques douces. Après un premier tiers discret, Ferrera banderilla sans brio, à cornes passées. Face à un animal fade et sans race, il servit quelques muletazos doux mais sans transmission. Dès la première passe de cape, il ne voulut pas voir son second adversaire, le faisant lourdement châtier avec carioca, sans lidia et ne posa pas les banderilles. Il ne s’engagea jamais dans la faena sans parler de ses estocades où il contourna le BAB en passant par Tarnos. 

Sébastien Castella (2 oreilles après avis et 2 oreilles après avis) montra son envie et sa faculté à dominer ses adversaires. Le second toro fut discret sous le fer et peu piqué en sortant vite du cheval. Rafael Viotti fut invité à saluer après une excellente paire de banderilles. Les statuaires initiales de Castella déclenchèrent la musique d’entrée. Le toro est noble et Castella en profite pour livrer des séries droitières de qualités avant que son adversaire ne baisse de régime par manque de fond. Au lieu d’écourter la faena, il réduisit les terrains pour finir par des circulaires. L’entière tombée aurait du le créditer que d’un seul trophée. Le second fut superflu. Le bon cinquième prit deux piques en montrant de la bravoure avant de permettre aux banderilleros José Borrero et Vicente Herrera de s’illustrer. Dès les premières passes de cape, Castella avait compris qu’il avait un bon toro. Il partit au centre de la piste l’accueillir par des passes cambiadas qui soulevèrent les arènes. Il enchaina par des séries droitières templées et profondes. Malheureusement le toro baissa de régime et alla à menos obligeant le biterrois à raccourcir les terrains. Il conclut d’une entière efficace et récolta les deux oreilles incontestables. La vuelta au toro sera quant à elle litigieuse.

José Garrido (ovation et ovation après avis) vit son premier adversaire renvoyé aux corrales sans raison apparente qui surpris tout le monde. Il vit rentrer à la place un sobrero du même fer, grassouillet, et fuyant vers le toril donnant aucune option à l’extremeño qui abrégea pendant que le public s’activa à se protéger des quelques gouttes de pluie passagères. Face au compliqué dernier, qui cassa le palo du picador à l’impact, Garrido parvint à sortir quelques passes méritantes malgré sa méfiance. Il pincha avec les armes et fut invité à saluer.

GALERIE PHOTOS

  • En matinée, Manuel Diosleguarde remporte le prix des novilladas non piquée

Le vainqueur du Bolsin de Bougue Manuel Diosleguarde, mieux servi au sorteo, remporta la finale des novilladas non piquée de la temporada 2017.

4 erales de Camino de Santiago, faibles

Manuel Diosleguarde (vuelta et vuelta)

Arturo Gilio (ovation et silence)

 

 

Les commentaires sont fermés.